J’ai trouvé le spectacle « désobéir » intéressant à aborder, car la pièce montre bien la place de la femme actuellement qui subit, selon son origine ou sa religion, une certaine oppression. 
Personnellement ce spectacle a présenté deux intérêts majeurs pour moi. Premièrement voir la souffrance discrète de la vie de certaines femmes, et d’autre part que cette souffrance est souvent causée par les hommes. Ce spectacle permet de nous identifier (ou du moins d'essayer) aux femmes afin de tenter de comprendre ou même de percevoir leur souffrance et leur oppression. 
Une multitude de questions me viennent à l’esprit, notamment, pourquoi rien ne change pour elles et pourquoi leurs souffrances perdurent de génération en génération ? Il faudrait que les mœurs évoluent, que les personnes qui causent ce mal comprennent ce qu’ils font, laisser les femmes libres, et qu'elles puissent faire ce qu’elles veulent. Qu'est-ce que l’État peut faire pour aider ? Même si des dispositions sont déjà en place pour aider les femmes, l’État pourrait en prendre plus, ou envoyer des patrouilles dans les zones ou les violences sur les femmes sont fréquentes. 
J’ai trouvé ce spectacle très émouvant, la scénographie était optimale afin d’exploiter toute la valeur du spectacle. Les jeux de lumière très bien réalisés, beaucoup d’énergie émanait de ce spectacle malgré le peu de public. Néanmoins, à certains moments de la pièce, j’étais dans une certaine incompréhension. Notamment le moment où Nour pleure et d’un instant à l’autre déchire le sol. Ou bien, quand elle parle de son amour par rapport à sa religion et que d’un coup elle enlève son voile sans réelle explication. Je n’ai pas trop su interpréter correctement ces moments-là, même si ça a été voulu j’ai trouvé ça maladroit et désagréable. 
Mises à part ces petites incompréhensions, j’ai aimé voir une pièce qui parle d’un sujet aussi délicat que l'oppression des femmes, présenté à cœur ouvert et sans tabou. Le spectacle dégage un côté sincère et un côté vérité. Les quatre personnages ont une passion sincère pour ce qu'elles font, et cette pièce a montré que ce sujet, qui est l’oppression des femmes, leur tient beaucoup à cœur. 
En conclusion, je dirais que cette pièce doit être vu par un maximum de personnes, en la filmant par exemple ou en continuant leur tournée. Je pense ça car cette pièce ouvre les yeux sur beaucoup de sujets à propos des femmes, et si les hommes voient ça, il se pourrait qu'au fur et à mesure les mœurs changent et que la vie des femmes soit moins opprimée et censurée.

Avant de voir ce spectacle j’étais déjà pour le combat des femmes dans la société mais en ayant vu ce spectacle ma vision a changé sur la religion et la culture de certains pays. Dans certaines religions, certains pays, certaines cultures, la femme est soumise à des obligations, dès la naissance on lui impose un style de vie.

Dans ce spectacle les personnages désobéissent à leurs parents, leur religion, et leur culture pour faire ce dont elles ont envie. Je pense qu’aujourd’hui tout le monde devrait avoir le droit de choisir son avenir, et ne pas avoir d’avenir imposé par les parents, ou sa religion. Ce spectacle m’a ouvert les yeux sur le fait qu'aujourd’hui tout le monde doit avoir le choix sur son avenir, sa passion, sa religion, sa sexualité, etc… Et maintenant on doit se demander comment mettre tout ça en place, comment la société doit mettre en place l’interdiction de la soumission des enfants par leurs parents. Je pense qu’on pourrait utiliser la culture, les films, les spectacles pour ouvrir l’esprit des parents. On peut aussi utiliser l’éducation, que dans les écoles les professeurs en parlent aux enfants.

Tout d’abord, Désobéir est une pièce qui m’a particulièrement plu. Je l’ai trouvée au début assez étrange. Elle ne ressemblait pas à une pièce de théâtre traditionnelle de par une alternance de témoignages et de danse. Cependant cette pièce traite d’un sujet réel et d’actualité et rend l’ensemble du spectacle beaucoup plus captivant et impactant à mon sens, qu’une simple pièce fictive sans réel fond.

Il est clair qu’après ce spectacle, ma vision sur la femme au sein de notre société a un peu changé. En effet, en tant qu’homme on n’est pas forcément au courant de certaines mésaventures que peuvent traverser les femmes car on ne les vit simplement pas. C’est pourquoi je ne sais pas tout à fait ce que je suis censé ressentir. De l’empathie ou de la haine envers la domination masculine ? Ou bien tout autre chose qui m’échappe ?
Tout cela nous fait nous questionner sur notre propre société, d’où l’importance de l’art, du théâtre, pour ainsi inciter le public à réfléchir.

Pour en revenir au spectacle, le témoignage qui m’a le plus marqué est celui de Charmine. Il aborde le thème de la violence conjugale qui est parfaitement d’actualité. En effet, un nombre important de femmes meurt chaque année des coups de leur mari en France. Or, comment peut-on encore aujourd’hui aboutir à cela ?

Est-ce à cause de l’ignorance des femmes vis-à-vis de leur droit ou du manque de considération et de prise au sérieux de la police lors des plaintes ?

En tout cas, je trouve que ce genre de pièce est peut-être un des moyens pour faire changer les choses.

Je félicite bien entendu les actrices pour leur performance et les remercie pour ce bon moment que j’ai passé à regarder cette pièce.

Selon moi, ce spectacle parle directement de la société. Prenons le cas de Charmine, qui raconte ce qu’elle a vécu ; ça parle malheureusement de ce que les gens peuvent vivre de malheur sans que nous le sachions. Par exemple, quand le père de Charmine l’a empêchée de continuer la danse. Mais elle s’est inscrite quand même dans une école de danse sans que son père le sache. On peut dire que ce spectacle nous dit d’essayer de vivre et faire ce qu’on veut, même si les autres ne sont pas d’accord. En regardant ce spectacle, on peut se dire que personne n’a le droit de décider à notre place. La scène où les quatre comédiennes parlent du regard des hommes envers les femmes m’a particulièrement intéressé. Parce qu’il est vrai que lorsqu’on regarde les femmes on ne se rend pas compte de ce à quoi elles pensent. Et, est-ce que ça leur met une pression ou non ? Le fait d’avoir vu ce spectacle, ça nous a permis de nous poser des questions.

Chaque personnage nous questionne d’une manière différente sur la désobéissance. Dans le cas de Charmine, elle va désobéir à sont père en voulant faire de sa passion la danse un métier. Mais son père ne comprend pas ce choix et refuse qu’elle commence des études dans ce domaine. Cette situation peut nous poser plusieurs questions, comme par exemple : Est-ce-qu'il est légitime pour un père de refuser le choix de vie de sa fille ? La réponse pour moi est non car on ne peut pas privé quelqu'un de sa liberté. Mais cela pose une nouvelle question : Comment convaincre le père que la liberté de sa fille est plus importante que la tradition ? Pour lui faire comprendre ça il faudrait peut-être lui montrer ce que font généralement les filles de son âge en France, pour peut-être lui faire comprendre qu’il est normal en France de laisser de la liberté à sa fille. Une dernière question plus compliquée à résoudre se pose : Faut il en vouloir au père de famille qui cherche pour sa fille une vie plus traditionnelle propre à leur culture ? Pour moi la réponse est non car son père n’est pas habitué à la culture française, de plus il est compréhensible qu’une personne ayant grandi dans un autre pays n'ait pas la même culture qu’une personne née en France.

Pour ma part, j’étais déjà conscient des problème que rencontrent les femme dans notre société. Mais cela a renforcé en moi les idées que j'avais déjà.

Ce spectacle m’a plutôt bouleversé. Je ne m’attendais pas forcement à ressentir de tels sentiments et émotions. Bien que le nombre de fois où j’ai assisté à une pièce de théâtre se compte sur les doigts d’une main, je suis capable de dire que les quatre comédiennes ont joué leurs rôles à merveille. Elles ont réussi à me faire plonger dans leurs histoires. Je ne me suis jamais ennuyé.

A propos de l’histoire de la pièce et des personnages, il était difficile de décerner le fictif du réel, le vrai du faux, ce qu’elles ont vraiment vécu ou pas. Cela a eu pour effet de nous intéresser d’avantage au spectacle et de mieux nous impliquer.

Cette pièce de théâtre a fait naître en moi certains sentiments et émotions. Je suis partagé entre plusieurs d’entre eux : tout d’abord, la colère et le mépris envers la société et les hommes qui l’ont constituée et puis la compassion et la solidarité envers les femmes qui peuvent ressentir leurs pressions. Je ne sais pas quoi en faire et lesquelles préférer. Peut-être les sentiments positifs sont mieux adaptés car malgré tout, je partage et je partageais déjà les idées et valeurs que le spectacle a voulu nous transmettre sur le regard porté sur les femmes, sur leurs malheurs en tant que femme dans certaine société et pays du monde ou encore leurs différences de liberté par rapport aux hommes. Mais je pourrais aussi préférer de me faire dominer par les plus négatifs, car comment ne pas être désolé et révolté par ce que peuvent vivre les femmes de ce monde ? Je ne m’avancerais pas à parler de religion car mon avis est neutre et n’apporterait rien, bien que le sujet sur la religion ait été très bien amené par les quatre comédiennes.

Mon ressenti sur le spectacle est finalement plutôt indécis. Mais après tout, ne devrais-je pas prendre en compte les émotions négatives et positives en même temps ? Car c’est peut-être le but de cette pièce de théâtre que de nous faire hésiter afin de nous faire réfléchir. Si le degré d’émotion ressenti ne penchait que d’un seul côté de la balance à la sortie du spectacle, sûrement qu’il aurait eu moins d’effet sur moi. La clé se trouve peut-être alors dans la réflexion.

J’ai trouvé ce spectacle vraiment intéressant car les comédiennes étaient très engagées . Cette pièce de théâtre m’a donné envie d’en voir d’autres. Les scènes étaient très diverses mais toujours intrigantes et enrichissantes car chaque scène peut-être regardée et appréciée par une femme ou un homme, une personne âgée ou jeune.

En tant qu'homme, ce spectacle m'a permis de me mettre à la place de la femme et de me demander si je respectais ou non la gente féminine. Les musiques et la gestuelle étaient très bien coordonnées. J’ai été très perturbé au moment de la scène de Charmine quand elle danse le popping. J’avais l’impression qu’il y avait un flash de lumière sur elle, alors que c’était juste la gestuelle qui faisait cela. C’était bluffant ! Je pense qu’il y a un rapport entre cette danse et son vécu qu’elle raconte en dansant. Il est possible qu’elle danse comme ça car elle était battue par son père et pour montrer que ça lui a laissé des séquelles, elle le montre à travers sa passion qui est la danse.

Ce spectacle parle de la situation de certaines femmes dans la société. Je suis plutôt d’accord avec ces femmes qui racontent des histoires. Je pense que les femmes doivent avoir l’égalité des sexes. Elles doivent toutes faire le choix qu’elles veulent. Il ne faut pas que quelqu’un d’autre fasse le choix à leur place. Que ce soit les parents ou même leur compagnon. Elles doivent être libre et non dépendante de quelqu’un car ce sont des êtres humains comme les hommes et donc on leur doit le respect. Elles sont toutes égales à chaque homme.

Le spectacle soulève une autre question qui fait aussi débat dans la société : la question de la religion pour les femmes. Certaines personnes ne comprennent pas que même les femmes peuvent choisir, pratiquer et aimer une religion par pure croyance. Je prends l’exemple de Nour. Elle a découvert la religion musulmane grâce à un homme dont elle était amoureuse. Après leur rupture, Nour continue de pratiquer et d’aimer la religion qu’elle a choisie.

Cette pièce de théâtre est basée sur la désobéissance car les quatre personnages ont été soumises et donc elles ont voulu changer les choses en « désobéissant ». Par exemple, Charmine était soumise par son père qui lui interdisait de danser. Sephora était soumise à la religion par ses parents qui étaient très religieux.

J’ai adoré cette pièce de théâtre car elle est engagée sur le changement de la femme dans la société. Je pense que cette pièce pourrait changer certaines mentalités par rapport aux femmes et à la religion.

Avant de voir la pièce je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre mais une fois le spectacle vu j’ai trouvé l'histoire de chaque personnage très touchante. La mise en scène ainsi que le jeu des actrices étaient incroyables, chacune des comédiennes ont très bien joué leurs rôles. Leurs pensées et leurs actes ont sans doute questionnés de nombreux spectateurs, néanmoins je pense que tout ce qu'elles ont accompli est justifiable. Dans le cas de Charmine, c'est une fille qui a toujours été passionnée par la danse, étant petite elle aimait toujours danser en public mais plus les années passaient et moins son père était d'accord pour qu'elle pratique cette passion. Dans ce cas-là, la femme est soumise, et ne peut donc pas faire ses propre choix. Nous, spectateurs, avons tous des avis différents mais nous ne pouvons pas ressentir ce que Charmine vivait à ce moment-là. Nous pouvons aider les futures générations à changer certaines habitudes. Chacun a le droit de choisir sa vie et la voie qu'il décide d’emprunter.

Je pense que ce spectacle a changé le mode de pensée de beaucoup de personnes et j’espère que cela continuera.

Les étudiants ont déjà dit l'essentiel. J'ajouterai un petit mot concernant mon vécu en tant qu'enseignant.

Je crois qu'au fond on fait ce métier pour vivre ce genre de moments, et il est certain que je n'oublierai pas cette représentation de Désobéir au ZEF. D'abord parce que, en ces temps de contraintes sanitaires, elle avait un caractère exceptionnel, presque un parfum d'interdit (même si notre présence était tout à fait légale). La qualité du spectacle et de l'échange, ensuite, entre les comédiennes et nous, m'a rappelé à quel point le spectacle vivant est totalement irremplaçable pour nourrir notre sensibilité et notre intelligence. Aucun écran d'ordinateur ou de smartphone ne remplacera jamais la force de la présence collective des spectateurs dans un salle de théâtre ou de cinéma.

J'étais en réalité partagé entre, d'une part, le plaisir intense (d'être là) et, d'autre part, la tristesse et la colère (en pensant à toutes les salles fermées, aux spectacles annulés, aux sorties scolaires interdites pour tant de classes, etc.).

Le spectacle m'a intéressé mais, surtout, beaucoup ému. J'ai eu à cœur, lors de la rencontre, de déclarer ouvertement que j'avais eu les larmes aux yeux à plusieurs moments. En effet, mes élèves me disent parfois qu'ils me trouvent d'un calme olympien en toutes circonstances, et il m'a semblé important de montrer que l'on peut être maître de soi dans l'exercice de sa profession (et plus globalement dans les jeux de rôles sociaux) sans pour autant s'interdire de se laisser aller à l'émotion lors d'une expérience esthétique.

J'étais par ailleurs comme dédoublé pendant le spectacle : je le suivais selon ma subjectivité propre, mais je ne pouvais m'empêcher de me demander comment chacun de mes élèves pouvaient le recevoir – notamment lorsqu'il était question de religion, de sexualité, de violence conjugale, etc.

Bien sûr, comme mes étudiants, j'ai été impressionné par les quatre comédiennes.

Les échanges qu'elles ont eus avec mes élèves m'ont également marqué. J'ai apprécié la sincérité des comédiennes, mais aussi celle des élèves de CPES. Morceaux choisis : « Ma sœur, ce n'est pas la peine que je lui conseille votre spectacle : elle désobéit déjà. » ; « J'ai pris conscience que ce n'est pas bien de draguer les filles de façon insistante dans la rue, de les siffler, parce que j'ai des copains, ils le font... et... même moi, des fois... » ; « Franchement, après avoir vu votre spectacle, je ne verrai plus jamais les femmes de la même manière. »

Les cours de philosophie ne sont certes pas inutiles quant à la déconstruction méthodique des idées reçues. Mais, une fois de plus, j'ai pu constater qu'aucun discours théorique ne peut se substituer d'une part au contact avec des œuvres d'art et à l'expérience esthétique et, d'autre part, à la rencontre interpersonnelle.