du vendredi 22 septembre 2017 au vendredi 02 février 2018
Présentation
Au début des années 1990, le ministère de la Culture souhaite dresser un état des lieux de la France et missionne Raymond Depardon pour sillonner les campagnes. Quatre autres photographes sont chargés des banlieues dites «sensibles». À Gilles Favier, qui réside alors à Paris, échoit Marseille. Il se fixe à La Renaude, une enclave du nord de la ville divisée en deux. En haut les HLM, où vivent les familles arabes. En bas, des cubes de béton, où réside la communauté gitane.
Le photographe y restera un an et demi, réalisant au format 6×6 un reportage en noir et blanc d’une très grande qualité qui demeure, 25 ans plus tard, un témoignage précieux de l’histoire des habitants de La Renaude, et plus largement celle des quartiers Nord de la ville.
BIOGRAPHIE :
Né en 1955 à Roanne. En 1981, il rencontre Christian Caujolle qui vient de créer le service photo de Libération. Commence alors une collaboration qui ne s’est jamais interrompue avec le quotidien. Nourri aux images de Diane Arbus, Gilles Favier s’est efforcé depuis ses débuts de porter un regard humaniste sur les marges de la société. En 2002, il commence un important travail documentariste sur les traces de l’ethnologue Pierre Verger. Il a quitté Paris et vit désormais dans le sud de la France.
Born in 1955 in Roanne, in 1981, Gilles Favier met Christian Caujolle who had just established the photography service with the newspaper, Liberation, and so began a professional collaboration with this renowned daily paper.Inspired by the creative imagery of Diane Arbus, Gilles Favier endeavours to cast a humanistic eye on the margins of society. In 2002 he started a major documentary work tracing the path of the ethnologist Pierre Verger. He has left Paris and now lives in the South of France.
Membre de l’Agence Vu depuis 1987
Enseigne à l’Etpa Toulouse depuis 1990
Enseigne à l’école supérieure de journalisme à Montpellier
Collabore au journal Libération depuis 1982
Directeur Artistique d’ImageSingulières à Sète
Voir, écouter et lire
TELERAMA
Favier se montre à la hauteur d'un Doisneau à son meilleur, lorsqu'il photographiait les banlieues parisiennes d'après-guerre. Chaque image respire l'espièglerie, le cocasse, la générosité, l'humanisme