Le mardi 21 mai 2019 à 20h30
Présentation
Groupe originaire de Soweto (Afrique du Sud), BCUC s’inspire des chants traditionnels Nguni et Tsonga. Les sept membres décrivent leur musique comme une véritable « jungle africaine » et se définissent volontiers comme « […] le blues d'avant le blues, la fondation du rock'n'roll aussi ». À certains peut-être, leur musique rappellera Fela Kuti, maître incontesté de l’afro-beat ; à d’autres, les heures de gloire du rock, ou encore de la soul. Explorant sans complexe tous les genres musicaux, flirtant avec tous les styles, BCUC alterne les rythmes, les percussions et les voix et fait de chaque morceau un hymne à la vie et à la liberté. Chaque membre apportant sa singularité pour former un tout explosif. Allant de la langueur à l’extase, les chansons de BCUC sont volontiers éruptives et contestataires.
Un concert qui promet de remuer ciel et terre et d’emporter tout le monde dans une irrésistible transe.
Présentation
Bantu Continua Uhuru Consciousness vit, comme ses aînés, sa musique comme une arme de libération politique et spirituelle tout autant qu’une transe hédoniste. Héritiers de Philip ‘Malombo’ Tabane ou Batsumi, ils cherchent à donner une expression contemporaine aux traditions ancestrales des peuples autochtones, là où les influences hip-hop et une énergie punk-rock ont remplacé le jazz si présent dans les productions des années 70 et 80.
Depuis leur rencontre, il y a une douzaine d’années dans un atelier d’un centre communautaire, le groupe a peu changé mais leur expression s’est profondément affinée. Après une courte tentative électronique et la présence, pendant de nombreuses années, d’une guitare rock entre folk et free-jazz, BCUC a trouvé sa formule magique en 2013 en ajoutant aux seuls percussions et voix une furieuse basse électrique.
Ils donnent à leur musique le nom "d’Africangungungu" ou afropsychedelic et, sur scène comme sur ce premier album commercialisé, leurs morceaux refusent tout formatage. Leurs "incantations" en zulu, sotho ou anglais et leurs modulations funky s’étendent sur une vingtaine de minutes, évoquant par leur énergie l’afro-beat de Fela Kuti.
La volonté de BCUC d’affronter sans filtre les questions identitaires et sociales a déjà entraîné l‘interdiction de diffusion d’un de leurs morceaux qui mettait en cause une idole nationale, mais ni cet évènement, ni les critiques auxquelles leur refus d’appartenir à un quelconque mouvement les expose, ne les fait dévier de leur ligne de conduite : "Music for the people by the people with the people", (la musique pour le peuple par le peuple et avec le peuple).
Un peuple qu’ils refusent par ailleurs d’enfermer dans une communauté ou une couleur de peau.
Voir, écouter et lire
12 mars 2018
Alternative Radio
Emakhosini emmène l'auditeur dans une transe lancinante et spirituelle qui prend littéralement aux tripes.
1 juin 2016
Les Inrockuptibles
BCUC, la bombe venue d'Afrique du Sud.
6 décembre 2016
Arte Journal
Leur musique envoûtante et répétitive, elle invite à la danse, à la transe et à la réflexion politique.
Bastien Stisi
Nova
Une musique transcendante et transcendée.
29 mars 2018
The Guardian
Sept musiciens de Soweto qui bouleverse la musique sud-africaine.
13 mars 2018
Télérama
Ils soulèvent littéralement le public par l’intensité de leur soul tellurique et de leur verve imprécatoire.
28 mai 2018
Le Point Afrique
Leur état de transe intersidéral embarque tout le monde au passage.
27 mars 2018
La Terrasse
Une performance, une expérience tout à la fois punk et chorale, brute et sophistiquée, singulière et multiple.
Séances et tarifs
Générique
Voix, Mbomu : Zithulele “Jovi” Zabani Nkosi • Voix, tambourin, shaker : Kgomotso Neo Mokone • Voix, cloche, sifflets : Letlhogonolo Atlareland Maphunye • Voix, rap, grosse caisse : Thabo Saul “Luja” Ngoepe • Congas : Daniel Thabo “Cheex” Mangel • Grosse caisse : Ephraim Skhumbuzo Mahlangu • Basse : Mosebetsi Jan Nzimande