Présentation
Le chorégraphe Mickaël Le Mer s’inspire du travail de Pierre Soulages pour imaginer une ode poétique, dansée par huit artistes. À travers le noir immaculé, le chorégraphe a vu de l’espoir et s’en est inspiré pour ce nouveau ballet hip hop.
Quatre danseuses et quatre danseurs partent de l’obscurité pour aller chercher la clarté. Peu à peu, celle-ci prend possession du plateau, les corps se dévoilent, les vibrations et les reflets interagissent avec les mouvements, jusqu’à l’apothéose finale dans une communion exaltée avec le public.
Au sol, debout, en groupe ou en solo, par des gestes épurés et graphiques, les artistes sillonnent l’espace avec une parfaite maîtrise, renouvelant sans cesse les tableaux qu’ils composent. Les cadrages quasi cinématographiques, servis par un travail remarquable tant au plan des éclairages qu’à celui de la scénographie, se font l’écrin de cette bataille titanesque. Alors, comme le titre ne l’indique pas, les yeux se dessillent devant ces sculptures mouvantes qui prennent vie et dessinent la quête hypnotique du noir le plus profond vers l’éclat le plus intense.
Note d'intention
Le chorégraphe Mickaël Le Mer s’inspire du grand peintre Pierre Soulages pour imaginer une quête poétique, dansée et lumineuse. C’est en découvrant un documentaire sur Pierre Soulages que Mickaël Le Mer a eu un choc esthétique. Dans la façon dont ce grand peintre travaille la couleur noire, dans sa manière d’en faire jaillir la lumière, le chorégraphe a vu de l’espoir. Ainsi est né son nouveau spectacle.
Huit artistes, quatre danseuses et quatre danseurs, partent de l’obscurité pour aller chercher la lumière. Peu à peu, la lumière prend possession du plateau, les corps se dévoilent, les vibrations et les reflets interagissent avec les mouvements, jusqu’à l’apothéose finale où la lumière inonde le plateau et la salle, dans une célébration de la vie, de la joie et dans une communion avec le public.
Biographie
Né en 1977, Mickaël Le Mer découvre le Hip Hop au début des années 90. Il se forme avant tout au sein de l’aventure collective de la Compagnie S’Poart dès 1996.
C’est dans ce contexte collectif que Mickaël Le Mer fait son premier essai en tant que chorégraphe et c’est avec In Vivo en 2007, qu’il inaugure et assume une écriture exigeante qui prend appui sur l’expérience personnelle des danseurs. Le résultat est marqué d’une sensibilité à la fois poétique et urbaine, tout en développant une grande maîtrise de l’espace scénique, et de toutes les composantes du spectacle (lumière, scénographie, musique …). Son travail est notamment récompensé en 2009 par le second prix du jury au concours de danse [Re]Connaissance qui est organisé conjointement par la Maison de la Danse de Lyon et le CDC de Grenoble.
Suite à ce succès, Mickaël, directeur artistique et chorégraphe de la Compagnie fut invité par l’Institut Français à créer une pièce dans le cadre de l’année croisée France-Russie en 2010. Cette demande aboutira la création de la pièce franco-russe Na Grani, une création pour 10 danseurs et danseuses russes et français, issu du Hip Hop et de la danse contemporaine. Na Grani fut jouée pour la première fois lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2010. En 2012 vient Instable, Rock It Daddy en 2013, Rouge en 2014, le trio Traces en 2015, Crossover en 2017, Butterfly en 2019, Trace en 2020, le solo Me Myself and I en 2020, le solo Rage The Flower Thrower en 2020, et Les Yeux Fermés… en 2022.
L’écriture chorégraphique de Mickaël Le Mer prend appui sur le vocabulaire de la danse hip hop avec la liberté de l’inscrire dans une démarche d’abstraction. Son écriture est marquée par une sensibilité poétique, toute en retenue, avec des moments de fulgurances propres à l’urgence de cette danse. Sa grande maîtrise de l’espace dessine une danse graphique qui démultiplie les trajectoires et ouvre l’espace des possibles. Sa danse ose la sensualité. Les appuis au sol sont relayés par les appuis des corps entre eux : échanges d’énergie, portés, sauts, envolées.
Les pièces de Mickaël Le Mer expriment une grande humanité et révèlent son esprit mathématique. Elles dessinent des espaces en constante mutation, explorent le mouvement, jouent avec les lignes et avec le rythme. La délicatesse des interprètes révèle leur savoir danser, savoir-être, savoir-vivre. Avec sincérité et générosité, Mickaël Le Mer se donne la liberté de transformer la danse hip-hop.
Voir, écouter et lire
Janvier 2022
Danse avec la plume
Grâce à un dispositif scénique ingénieux, les huit interprètes naviguent entre obscurité et lumière et habitent l’espace avec une audacieuse virtuosité.
Séances et tarifs
Générique
Chorégraphie : Mickael Le Mer • Assistante Chorégraphe : Lise Dusuel • Danseurs interprètes : Dara You, Wilfried Ebongue, Teddy Verardo, Elie Tremblay, Jeanne Azoulay, Fanny Bouddavong, Audrey Lambert et Agnes Martin Sales • Technique : Nicolas Tallec et William Languillat • Compositeur : David Charrier • Scénographie : Guillaume Cousin • Création costume : Elodie Gaillard • Regard extérieur : Laurent Brethome • Eclairagiste : Nicolas Tallec • Régisseur Plateau : William Languillat, David Normand • Scénographe : Guillaume Cousin • Bande Originale : David Charrier
Producteur Délégué : Compagnie S’Poart • Financiers : DRAC, Pays de la Loire Région Pays de la Loire Ville de La Roche sur Yon • Autre Soutien : Spedidam Coproductions : Théâtre Jean Vilar - Scène Conventionnée d’Intérêt National de Suresnes, Le Grand R - Scène Nationale de La Roche sur Yon, Théâtre de Gascogne - Scène Conventionnée d’Intérêt National de Mont de Marsan, Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux, L’Atelier à Spectacle - Scène Conventionnée d’Intérêt National « Art et Création » de Vernouillet